OuRS! OuRS!
Un tiers eud' rhum, deux tiers eud' jus d'orange, un trait d'Canadou et beaucoup d'conneries !

Quend 2, c'est mieux ! [23/09/2006]











'Fin en fait on en sait rien, on était pas là l'an dernier. Où ça, me direz-vous. Au festival de Quend du film grolandais, pardi ! Réveil trash pour un samedi matin : 7h... pour partir d'Arras à 8h30 environ, avec pour carrosse une Subaru Impreza :D

La glacière est dans l'coffre, les 5 compères sont calés dans les sièges bacquets, le rabaissement est maximal (on passe même plus 1 doigt entre le pneu et l'aile), nous voilà partis direction Quend-Plage les Pins. Petite pause déjeuner à mi-parcours : Auxi-le-Château, une bourgade vraiment remplie de vieux, un vrai réservoir de figurants pour Groland :)

Allez zou, quelques dizaines de kilomètres après, nous voilà déviés vers le parking réservé aux festivaliers, plein de place, impec'. La soirée de la veille a dû être rude, vu le nombre de campeurs sauvages qui émergent difficilement, parfois couchés à même le bitume. On prépare le sac à dos de ravitaillement, et on en profite pour entamer l'pack, première bière de la journée à 10h30.

Une petite dune plus tard, nous voilà au coeur de la ville, son unique rue commerçante, sa place qui accueille les concerts et le Consulat du Groland, et juste derrière, le majestueux Pax, palais du cinéma moderne :D Puis quelques rues + loin, le ciné mobile et une expo de planches de dessins.

Bon bah on va commencer par ça, c'est gratos. A peine sortis que les gens s'amassent autour du tapis rouge à l'entrée. Keskispass ? On amène des barrières et quelques véhicules officiels du Groland se garent devant. Une bonne grosse demi-heure de suspens pour voir débarquer Moustic, Mickael Kael, notre Président, Amphorix & sa femme... Pas de doute, on est bel et bien au Groland.

Voilà ce petit monde qui inaugure l'expo et qui se dirige maintenant vers le ciné mobile, on les suit alors qu'un autre groupe se forme autour d'un p'tit barbu, hey l'Gustave de Kervern est arrivé :D Un petit shooting photo s'improvise alors, puis on repart vers le centre-ville. Une petite bière pour la route et nous voilà déjà en train de chercher de quoi nous substanter. Frites-saucisses pour tout l'monde ! On trace vers le parking avant que ça refroidisse, pour un apéro arrosé comme il se doit, notamment par un litre de notre ami William Peel. Les bretzels seront entamés après les frites, mais au Groland, tout est permis...

Bon ben on va quand même tenter de voir un film, hein ? On remonte vers l'unique salle du Pax, en faisant un petit détour par l'espace vidéo, juste le temps de voir eul'Gustave de K. un peu entamé par l'apéro du midi remettre en place quelques fouteurs de merde qui sont venus uniquement pour boire. C'est pas notre style :) D'ailleurs on va de ce pas faire la queue pour voir un film au pif. "J'irai comme un cheval fou", que ça s'appelle, et l'Gus et l'Mickael sont devant l'écran pour nous dire que c'est bieng...

1h30 assez gore, entre le son mono 1.0 et la qualité vidéo à peine VHS, on s'accroche quand même, car c'est du old-school, et faut être bien barré pour pondre un film comme ça :D La scène de la fleur d'anus hantera pendant longtemps nos rêves les + fous. Bon, on dit pas que c'est nul mais on tente d'oublier, et on sort après avoir récupéré nos canettes bloquées à l'entrée. D'ailleurs c'est l'moment d'en boire une, même deux !

Un bout d'concert qui se transforme en safari photo pour le Céd, à l'affût de chaque centimètre carré de fessier tendu. On profite du peu d'ambiance pour redescendre au parking et se reboire un apéro avec les quelques restes. Didier Super a commencé son concert provoc' au 2° degré depuis peu, on arrive à temps. "Petit anarchiste, casse-couilles pour vieux...", "Y'en a des biens", bref, un répertoire hautement coloré qui sera troublé comme à l'habitude par des jets d'objets en tous genres sur la scène...

On retrouve par liaison satellite-GPS-GSM eul'Coco à la fin du concert pour un peu de discute, mais nos chemins se séparent déjà à cause de l'appel de l'estomac. Et ils cherchèrent une route qu'ils ne trouvèrent jamais... Vite, des frites ! Un chapiteau nous accueille pour quelques frites-saucisses (rebelote) et des bières pression.

Après moultes vidangeages, on reparts confiants pour aller faire la queue pour Avida, le film tant attendu. Ouh, au moins 300 personnes devant déjà. Demi-tour vers le Vidéo Bar sous le Pax, pour des séquences vidéo typiquement Grolandaises, en allemand sous-titré français. Et encore de la bière à la main, ça semble tellement naturel maintenant.

Le programme annonce un film gratos en plein air sur écran gonflable, et bonne surprise : il s'agit de "The Meaning Of Life" des Monty Python en VOST, avec Terry Jones en guest star qui vient introduire le film avec le très mystérieux Francis Kuntz. "Every sperm is sacred, every sperm is great !". On tente de reprendre contact avec l'équipe du Coco, en vain, les pintes auraient-elles eu raison d'eux ?

On repart pour un dernier tour dans les rues, quelques mini-concerts, des gars bourrés, presque pire que la Braderie de cette année niveau déchéance ! Dernière tournée de bière, quelques foulées sur la plage, où les bolas s'enflamment alors que la mer se retire... On arpente la "Croisette de Quend", le long d'une rangée de camions bizarres : le camion de chantier avec caravane + terrasse intégrées, le camion Bob l'éponge carrée, le camion spécial désert, avec supplément jerricans sur le toit, bref un public hétéroclite qui apparemment était venu pour s'amuser la nuit plutôt que pour voir les films le jour.

Il est 23h, voilà les premières gouttes de pluie, j'pense qu'on a fait le tour, notre pilote nous ramène au parking pour un remballage express avant de reprendre le rallye sans signer de temps scratch à cause d'une bonne drache tout l'long d'la route. Rentrage paisible en mode autopilote, des images plein la tête. Quend 1, paraît que c'était bien. Quend 2, on confirme que c'est mieux. Quend 3, sans nul doute on y sera !