OuRS! OuRS!
PARENTAL ADVISORY : ETHYLIK CONTENT !

Le Gros Come-Back [22/04/2006]








Plus d'un an après la dernière tournée à Calais, voici le résumé de notre fort beau come-back dans les cafés calaisiens ! 1h30 pour arriver à Eperlecques, pas mal de boulets sur la route, mais bon, nous voilà réunis Kiteklat, raindown et moi pour un covoiturage en C4 toute neuve. Le temps de passer chercher BeSpidey et So, et en route vers notre pied-à-terre à la mer.

Un p'tit coup d'autoroute et on aperçoit déjà la grandiose ZUP de Calais, c'est tellement beau que ça vaut bien une vidéo ;) Hop, direction le sud de la ville grise pour rejoindre l'ancien repaire des Ours, désormais tenu par Bibitte and Co. Il est 18h, pas un nuage, nous v'là en terrasse, une Kanter à la main.

Merde, faut aller à Atac avant qu'ça ferme, pour faire le plein d'alcool et de bouffe. Avec la bonne surprise de retrouver les points de la carte Atac transformés en 12 canettes de Stella ! Nickel ! Résultat des courses : 2 vodka, 2 whisky, 2 rhums, 2 packs et 11 pizzas. Bref, bien assez !

Retour à la maison, dans la véranda, où on commence à être une belle brochette : So, PititeAnne, Gégé, Fred, BeSpidey, Kiteklat, Mazic, raindown, Bibitte, Rémi, Aurélien, OuRS. On commence le caps vaillamment, y'a de la revanche dans l'air : raindown battu 4-1, Mazic battu 4-3, Kit gagne en 1-4, Bibitte battu 4-1 ou 2, Aurélien descendu 18-5 :) Pizza time pour éponger, et bien sûr c'est toujours les mêmes qui gèrent aux fourneaux ! On a droit à une belle playlist qui après quelques punchs bien dosés, se terminera par un magnifique Y'en A Des Biens de Didier Super.

Mais déjà l'heure fatidique approche, 22h30, l'heure de la gourdasse (hardcore), même si on serait bien restés encore un peu. Mais les cafés n'attendent pas, on décoooolle ! Seulement quelques mètres plus loin, déjà une anecdote de taille : un bus laissé ouvert en plein boulevard, sans personne dedans. Une aubaine pour des gars bourrés, en voiture ! Une bien belle simulation de visite guidée de Calais, on va pas la faire trop longue, ça paraît louche quand même, c'est ptêt un bus piégé ;)

Une route vers les cafés qui commence donc très fort et qui continue par le traditionnel longement de canal, une vidange soit sur la passerelle, soit au milieu du parking, au choix, et surtout selon la direction du vent. La gourdasse nous tiendra bien chauds jusque La Mauvaise Herbe qui annonce tout de suite le ton ce soir : House commerciale. Pour la peine on n'insiste même pas, squattage dehors à la Jupi puis on s'en va finir nos verres comme des keunards devant la Tour de Guet.

Une équipe de wesh nous rejoint : "Ouais cousin, t'as pas un clope ? Si t'aimes bien le rhum, tu vas aimer le peunch' !" lol koi, un skyblog à lui tout seul. Bon c bien beau d'sympathiser avec la jeunesse de la rue, mais y caille un peu. Direction Le Coconut, bites de black et rhum à gogo. Gégé nous enivre de zot'ches pour une raison inconnue, mais c'est pas grave, on est pas contre... Voilà, le niveau de rhum est revenu dangereusement au niveau de la normale, on peut y aller.

Que faire ? On esquive le Seven's, les Coulisses, nous voilà devant Le Coco Mambo, qui s'appelle maintenant La Playa ! Bon ben dans le doute, on rentre pas. Une valeur sûre juste en face, Le Singe en Hiver, bière powa, bonne ambiance ! Le monde entier est un cactus, de toute façon. La blinde de monde et la motivation est bien là, on est jamais déçus dans c'te café ;) Bref, le BeSpidey me convie brutalement à l'entrée pour une rencontre inattendue : Laurent + Patoche et leurs femmes du week-end, lol.

Bon voilà, du coup le café ferme, nous v'là à la rue. Décollage vers la maison, encore une route remplie du climat éthylique calaisien. Un cuistot bourré qui tape sur tous les blacks qu'il croise, comme ça, sans raison. Une chorégraphie improvisée devant la gare, devant une Clio avec l'autoradio à fond. Bibitte qui mange un piment pour prouver à un inconnu que c'est bien du piment. La routine quoi :)

Nous voilà téléportés sur le pont de Vic, pipi encore ! Quelques encâblures plus loin, on fête nos retrouvailles avec le bus fantôme qui semblait nous attendre, la porte arrière toujours ouverte ! Un p'tit coup de warning pour qu'on nous repère d'encore plus loin, un montrage de fesses panoramique au pare-brise, et pis voilà, de toute façon, y'a pas les clés... Une vieille en face commence à gueuler à sa fenêtre, "Hé, y'a une vieille qui gueule, faut qu'on s'casse !! - Ti tais-teu hé tchio con !". Ah la répartie légendaire des Calaisiens, un fumet inimitable :D

On échappera donc à toute interpellation ou garde à vue (de toute façon, y'a pas d'mal, pas de dégradations de biens publics, M'ssieur !). De retour dans notre gîte urbain pour finir les restes (6 pizzas) et un dernier caps trop frais pour le gosier, de quoi se retourner l'estomac, vaut mieux déclarer forfait. Fin de l'épisode à 4h30, tous bien faits mais heureux de l'aventure.

Lever à 9h30, la grosse casquette, limite une visière de wesh à 30° à l'ouest à ce niveau là. Mission PQ pour le poulain qui nous évitera moultes traces de freinage dans le slop ! On remercie nos hôtes pour cette très bonne tournée typiquement calaisienne, on remballe nos lits de fortune et nous v'là sur la route, mais pas en bus. Premier arrêt : Eperlecques, on change de voiture, je retrouve alors ma GolfOuRS. Faudra du temps pour récupérer, les 100km seront éprouvants physiquement, mode autopilot ON. Crampes de bière, douche, comatage puissant, on tourne au Cola pour pas flancher. 23h00, dodo, demain, tout l'monde au taff ! On peut donc confirmer : Calais n'a rien perdu de son hardcore, c'est toujours la cité de la débauche !