Braderie d'Lille 2006 [02/09/2006]



On est mercredi et toujours pas de résumé de la traditionnelle Braderie ? Bon ok, ok, je m'y mets prestement ! Ca débute toujours par un quai de gare bien peuplé pour un petit voyage via le TER Douai-Lille... Sauf que cette année il y a des places assises et qu'on se fait accoster hardiment par des folles de Rouen, quarante ans et quelques litres de rosé au compteur :D Arrivée à Lille comme prévu, 15h58, parfait !
A peine le temps de sortir de Lille-Flandres qu'on crie mon nom. C'est Chevreuil + Rémi, avec leurs fidèles packs de Kanter, qui sont là pour rejoindre Bibitte pour une braderie qu'on leur souhaite houblonneuse. Non loin de là, j'aperçois alors les Pandas et le sieur burdoche, à la terrasse du Palais de la bière, ça n's'invente pas ! Le temps de chopper un serveur surbooké, voilà la première binouze qui descend notre gosier, une Ch'ti ambrée à la pression.
Bon, on a encore du temps pour visiter quelques rues et boulevards, et aussi rendre visite à notre boutique Beate Uhse préférée, avec des oursonnes en latex qu'on dirait des hommes et Corneille comme videur ("Un peu d'sérieux svp..."), ambiance glauque assurée. Petit tour dans la Braderie, le quartier Bollywood tout en plastique (Bombaysers de Lille 3000)... jusque chez les Pandas.
L'appart' est impressionnant de propreté, par rapport aux années de débauche à Calais :D Au programme, fumage de chicha et ballage de Ch'ti Triple, avec un p'tit concours de Guitar Heroes où l'on se prend vite pour le gratteux de Deep Purple avec une guitare Playschool ;) Juste le temps de caler quelques Marcel dans la playlist iTunes du iMac, et nous voilà en route vers l'apéro du Thomass, et il est même pas minuit !!!
L'appart' est blindé d'monde, une vingtaine de personnes se presse autour du bar pour quelques doses de Vodka, Rhum ou bière, les fondamentaux. Chips, saucisses cocktail, crêpes, sauciflard... Un menu pour le moins gastronomique (et qui fera sans nul doute mal aux chiottes le lendemain), en total accord avec la playlist made in Bézu versus Papayou. La crème des Ours de Calais est là ce soir : Mazic, Kiteklat, raindown, BeSpidey, Thomass, burdoche, Scorny, on regrettera tout d'même l'absence du MacGyver, de ChGod et de Synbios, perdu de vue depuis quelques temps...
Un bruit de trompe, serait-ce Bibitte ? Et non, c'est un dénommé Viking qui arrive, sapé comme un vieux scout, mais avec des Nike aux pieds, the Taiwan touch qui fait tâche :) Le caps a démarré et on m'a rien dit ? Pour la peine, ça sent la victoire, surtout contre D'Artagnan, le frère du Thomass (16-4). Ou comment gagner une nuit avec une jeune fille mineure en 4 canettes ;)
Tiens, un p'tit tour dans la rue pour voir, et l'anecdote n'est pas loin encore une fois : une femme bourrée (et battue ?) à terre en pleine rue... Etrange vision qui ne manquera pas de mettre à terre le moral du petit Kit. Mais les pompiers veillent au grain, on laisse faire les pros, et on retourne à une ambiance en total décalage. Life is life, BadLolo, na naaaa, na na na !
Malgré la chaleureuse ambiance qui règne dans ce logis, nous sommes contraints d'abandonner les lieux pour aller voir ce qui s'passe dans le centre. On the road to nowhere. Une route semée d'embûches et de gourdasse de Ch'ti. La nouvelle chorégraphie en plein milieu de la route rassemble les badauds et fait chier les voitures ;) 3 pas en avant, 2 pas en arrière, un pas su'l'côté, et un pas d'l'aut'côté. Bah on est pô prêts d'arriver !
On perd peu à peu de l'effectif, et v'là qu'à 2h, on est plus qu'une petite dizaine... Un américain-saucisse réparateur au coin de la Grand'Place, et ça repart, pull à capuche et Drum&Bass qui tape dans la rue Esquermoise. Eprouvant d'ailleurs, mais très bonne ambiance, sauf quand les flics coupent la foule en bagnoles comme des bourrins, forcément, ça déplait.
Dispersion de l'équipe restante et mission rassemblement avec des tél portables qui vomissent les décibels environnants mais pas la voix de leurs maîtres... Finalement, au bout d'une heure de galérage, on se retrouve à la fontaine de la Grand'Place avec les Pandas. Allez, ils ont encore le temps de dépenser des sioux, rendez-vous au stand de lampes pour une séance de massage, heu... de mattage intensif de la vendeuse vraiment... indescriptible...
Bon, nos routes se séparent ici, les Dunkerquois se rentrant à Wazemmes et nous à Gambetta. Mais encore un peu d'anecdotes grapillées en chemin, comme l'inévitable boulay bourray de fin d'soirée ou encore le vendeur de kebab qui a le même sens du commerce qu'un pitbull. 5 euros l'coup d'gueule...
Nous voilà revenus dans la tanière, sans trop d'alcool dans l'sang mais avec un mal aux pattes quand même. Couchage sur le clic-clac 4h -> 10h. Réveil difficile avec un tirage de chasse d'eau old-school (au seau), comme ça tout l'monde sait quand tu déposes les enfants à la piscine. Une matinée de glandouille s'impose, allez, zapping des chaînes de la Freebox, avec une magnifique Hunan TV et un concours de miss Martinique tragi-comique.
Nous voilà à midi, en quête de boisson sucrée et de nourriture grasse. Les boulevards sont vraiments des marchés géants pas très intéressants, mais les petites rues regorgent de vieilleries et de vinyls, rares et chers parfois... Pas d'achats cette année pour ma part, quelques DVD pour le Panda et des vinyls pour le burd. Et voilà 15h, on se dirige vers la gare dans l'attente d'un train over-blindé (et c'est peu dire), avec un bon gros pogo rien que pour composter son billet...
Le départ est toujours un peu précipité et l'arrivée comateuse, mais tous les ans, on y retourne, c'est à croire qu'on aime ça, la Braderie !