Desintégration IUP+ISIDIS : Iguane vs Ours [30/09/2004]
La grande saga des jeudis de l'angoisse fait sa rentrée avec cette grande occasion tant attendue : l'intégration des 1° années IUP... L'organisation approximative et la quantité d'alcool à ingurgiter annoncent clairement le côté sanglant d'la soirée, va y'avoir des morts !
Midi et quart, l'heure du Ricard. Un bon plat d'pâtes pour se préparer à la déferlante de tout à l'heure... On attend patiemment l'heure fatidique pour aller acheter un tit pack de Stella et partir gaiement vers l'IUP, + précisément en A022 où a lieu un faux cours assuré de main de maître par Mister W, le vétéran des ISIDIS. La supercherie n'a pas duré longtemps, il est 15h et le pot a déjà commencé. 3 packs, 10L de punch, un mini fût de Despé, du vieux mousseux, le tout pour environ 20 personnes ^^
Le caps 3D démarre promptement, ne laissant aucun répit à notre ami burdoche, battu 8-2. L'Thomass vient à la rescousse avec un caps en 3 canettes et je dois alors m'incliner 12-9 :/ Pas grave, y'a encore pas mal de punch, dosé comme il faut et quelques profs ne tardent pas à nous rejoindre pour fêter ou enterrer selon les cas notre titre d'ingénieur-maître...
On essaye de jouer au foot tandis que le sywave, déjà dans un état critique, se roule dans l'herbe de la fac :) Y'a pu d'punch, on refait prestement 3L de cette magnifique boisson au grand bonheur des nouvelles recrues. Les 3 packs sont à terre, le mousseux reste sur place, il doit être 18 ou 19h et tout l'monde est déchiré comme il faut. Les + téméraires entament un nettoyage express de l'amphi avant fermeture.
Les GMI3+ISIDIS sont alors redirigés vers le nouvel antre des ours, haut lieu de l'éthylisme calaisien. Sur la route, BeSpidey nous donne sa version de la "lutte finale" et montre des signes d'alcoolisme avancé. Enfin arrivés à l'baraque, on enchaîne à la bière ou au Cuba Libre, selon les goûts. Après quelques pizzas, nos 2 ours les + arrachés s'en vont chercher un américain, mais ils ne trouveront jamais la route du retour ('fin si, mais très tard :)
Le quota de bonnasses est battu ce soir, pas moins de 4 oursonnes prenant place dans notre vétuste cuisine. Même le Bob paye sa chatte ce soir ;) A peine 21h et le Simon emmène déjà la moitié de l'effectif à l'Iguane. Les hardcore drinkers que nous sommes ne peuvent accepter d'aller au café en voiture, route à pied power !
Une route d'un fort beau gabarit, avec son lot de surprises et sa gourdasse de despé franchement imbuvable, qui finira d'ailleurs en Schumacher ^^ Le trio infernal raindown/sywave/Bob se tape l'incruste dans une cour de collège, mais aucune oursonne mineure ne sera au rendez-vous. On continue notre chemin, et on arrive enfin à l'Iguane vers 22h.
Le café est mi-rempli, mais le patron ne désespère pas et me paye un planteur en remerciement de l'organisation de la soirée, y'a pas d'koi ;) Les vétérans ISIDIS sont présents et ça fait bien plaisir :D Gégé est là, et pas mal d'oursonnes GEA, mine de rien... Le billard se transformera peu après en piste de danse, avec The Vines et Marcel en accompagnement ou les traditionnels Chemical Bros et Daft Punk.
Avec pas loin de 70 personnes présentes, les murs du café commencent à trembler, le cassage est inévitable ! D'abord un pétage de néon, suivi par le décrochage de la toile treillis suspendue au plafond, les ours sont bientôt pris à leur propre piège. A 23h, la BAC débarque devant le café : un record ! Heureusement, il n'y aura point de sortie musclée et la fête reprend de + belle, avec une audience très réactive aux beats electro, devant les vitrines ou sur le billard.
1h du mat', Benny Hill retentit et sonne le glas de cette ô combien sympathique soirée. Pas d'baston et de la joie sur les visages, que demander d'plus ?! La route du retour se déroulera dans la plus pure tradition opalienne, avec pas mal de blackouts et autres embûches, notamment une course à vélo qui tourne au rodéo d'trottoir ^^ Il est 2h et Calais s'endort, la tête pleine d'images et la bouche pleine de mousse.
7h30 : Une subtile barre s'est installée dans les crânes de nos chers réfugiés, mais il en faut plus pour rater un cours. En bons élèves, on se rend à la fac en Nicky Mobile, pleins de motivation... Et là, c'est le virage de trop. Un puissant relent s'empare de ma gorge et le jus de poire absorbé 10 minutes avant s'en va rejoindre les cailloux du parking.
Inutile d'ajouter que le cours d'anglais me semble alors totalement superflu par rapport à un lit douillet (et plein d'bave aussi). Retour à la case départ pour un comatage de bon aloi. 11h : Un pourrissage de chiottes collectif et surpuissant qui restera dans les annales (sans jeu de mots). 15h : 130 bornes à faire, mode autopilote qui rappelle une certaine Summer Session :) 'Fin bref, encore une boooooonne soirée 100% powered by OuRS! OuRS!
